La cession des biens publics
Auteur / Autrice : | Wistan Plateaux |
Direction : | Jean-David Dreyfus |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit public |
Date : | Soutenance le 17/06/2015 |
Etablissement(s) : | Paris 9 |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale SDOSE (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de recherche droit Dauphine (Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Bernard Poujade |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-David Dreyfus, Bernard Poujade, Armel Pecheul, Julien Martin | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Armel Pecheul, Julien Martin |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Si la cession des propriétés publiques est un phénomène en vogue, il reste discret au plan doctrinal. Ce décalage entre la théorie et la pratique s’explique par sa place instable, entre le droit public et le droit privé. Par conséquent, l’étude de la cession implique un effort de classification, puis un exercice de déduction, en dépassant la distinction classique, entre le domaine public et le domaine privé, au profit d’un monisme domanial. Cette conception tire les conséquences de la modernisation du droit administratif des biens, derrière la bannière de la propriété publique, tout en offrant une large place au critère organique. Elle présente également l’avantage d’une application immédiate, sans relais de la part du législateur. Cependant, la pérennité de ce modèle dépendra de la conservation d’un équilibre, entre la liberté de l’administration-propriétaire, et la continuité du service public. Pour préserver cet héritage, les bases constitutionnelles du droit des biens publics devront être confirmées, et de manière explicite.