Thèse soutenue

La lune en Étrurie
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Auteur / Autrice : Michela Bettinelli
Direction : Dominique BriquelMaurizio Harari
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire et civilisation de l'Antiquité
Date : Soutenance le 08/01/2015
Etablissement(s) : Paris 4 en cotutelle avec Università degli studi (Pavie, Italie)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Mondes anciens et médiévaux (Paris ; 2000-....)
Jury : Président / Présidente : Charles Guittard
Examinateurs / Examinatrices : Marco Rendeli

Mots clés

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Résumé

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Le thème que nous avons choisi pour notre travail de doctorat nous a amenée à mener une enquête minutieuse et détaillée dans une grande variété de sources:épigraphiques, littéraires, archéologiques. A côté des sources textuelles, les données iconographiques ont joué un rôle important, et sont sans doute celles qui permettent de se faire le mieux une idée de la place et du rôle de la Lune (Tiu) dans la culture étrusque. Dans le répertoire figuré étrusque, elle apparaît souvent comme une étoile, sans jouer un rôle direct dans les scènes représentées, mais cette fonction, limitée, au niveau de l’image n’exclut évidemment pas qu’elle ait pu par ailleurs, intervenir au niveau du culte. Il paraît a priori légitime de penser qu’elle ait pu avoir dans le monde étrusque un rôle comparable à celui du Soleil (Usil), même si les données concernant le soleil sont nettement plus nombreuses et ont par conséquent suscité une bibliographie plus abondante. La répartition des deux moitiés du foie de Plaisance entre Usil et Tiu suffit à montre que la lune et le soleil avaient, dans leur dimension astrale, une fonction comparable et complémentaire. On peut donc conclure que les Etrusques n’ont pas vraiment ressenti la nécessité d'une personnification de la lune, pour laquelle les arts figurés, n’avaient rien à leur fournir.On peut donc dire que la personnification de la Lune chez les Etrusques a échoué : l’astre est resté presque toujours confiné dans son rôle d’élément du paysage céleste:quant à l’existence de formes institutionnalisées du culte de la lune, indépendamment d’une «théologie» de sa personnification, les résultats sont équivoques et ne permettent pas de la garantir absolument.