Thèse soutenue

Les Voies du dessin : statut et redéfinitions du dessin dans les avant-gardes occidentales des années 1950-1960

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Auteur / Autrice : Hugo Daniel
Direction : Philippe Dagen
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire de l'art
Date : Soutenance le 28/11/2015
Etablissement(s) : Paris 1
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Histoire de l'art (Paris ; 2000-....)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Histoire culturelle et sociale de l'art (Paris ; 2006-....)
Jury : Président / Présidente : Emmanuel Pernoud
Examinateurs / Examinatrices : Philippe Dagen
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Marie Schaeffer, Richard Leeman

Résumé

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L’absence du dessin des histoires de l’art des années 1950-1960 interroge, alors même que des signes de reconnaissance de la part d’artistes comme Rauschenberg, Hesse, Tinguely,Twombly, Beuys, ou Lebel et d’autres acteurs ont pu être observés.Le dessin doit être défini à partir de ses opérations et compris dans sa relation aux autres médiums. Il est donc considéré comme pratique. En mettant en oeuvre une histoire matérielle, culturelle et sociale de l’art, qui s’appuie sur les dessins eux-mêmes, des documents d’archive et des entretiens avec des acteurs de la période, il s’agit de saisir les relations qui font vivre le dessin.Il s’agit d’appréhender la reconnaissance du dessin et sa redéfinition, entre les interrogations des artistes, les évolutions des critiques et les projets des galeristes et commissaires d’exposition pour montrer comment le dessin se comprend comme une réalité complexe, en acte. Le dessin se redéfinit également comme un moyen de manipuler des images qui deviennent pléthoriques. L’histoire de la psychiatrie confère à la pratique du dessin une valeur expérimentale rarement égalée dans l’histoire de l’art. Cette pratique expérimentale découle de son association à la pensée et met au jour une continuité insoupçonnée dans la période. Qu’il s’agisse d’en renforcer l’assimilation à une « origine de l’art », d’en faire la matrice d’un regard et d’une méthode artistique plus générale, ou le lieu marginal d’une expérience spécifique, la pratique du dessin se comprend dans un éventail large de ses réalités.