Le fil rouge de la transformation : Marx et Spinoza
Auteur / Autrice : | Bernardo Bianchi Barata Ribeiro |
Direction : | Christian Bonnet, Renato Lessa |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Philosophie. épistémologie |
Date : | Soutenance le 17/04/2015 |
Etablissement(s) : | Paris 1 en cotutelle avec Universidade do Estado do Rio de Janeiro |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Philosophie (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre d'histoire des philosophies modernes de la Sorbonne (Paris ; 1983-....) |
Jury : | Président / Présidente : César Geraldo Guimarães |
Examinateurs / Examinatrices : Christian Bonnet, Renato Lessa, Chantal Jaquet | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Laurent Bove, Luiz Bernardo Ferreira Clauzet |
Résumé
Ces dernières décennies, la relation entre Spinoza et Marx a été abordée par des auteurs comme Louis Althusser, Antonio Negri et Maximilien Rubel. Néanmoins, bien que l'on puisse établir un lien entre les deux au niveau des affinités théoriques, il manque une analyse du rapport entre ces affinités et les références effectives que Marx fait à Spinoza. Nous ne savons pas davantage. jusqu'à maintenant, comment ces références s'articulent avec les objectifs du militantisme philosophique et politique que Marx s'est fixé tout au long de sa vie. La présente étude cherche donc à parcourir les premières œuvres de Marx de manière à y étudier la présence de Spinoza, et à démontrer simultanément à quels buts cette présence était subordonnée. Parallèlement, et de façon tout aussi importante, il s'agit de montrer que, bien que ces usages font apparaître la façon dont Marx s'est éloigné de Spinoza, ils n'en révèlent pas moins que, dans cet éloignement, Marx finit par retrouver, non pas tant Spinoza, mais le spinozisme.