Thèse soutenue

Importance des glycoconjugués périphériques dans la différenciation myogénique : Rôle particulier de l'Ω (2,6) sialylation

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Auteur / Autrice : Amel Bouchatal
Direction : Abderrahman MaftahPaul-François Gallet
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Génomique et génétique moléculaire
Date : Soutenance le 08/04/2015
Etablissement(s) : Limoges
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale biologie-santé - Bio-santé (Limoges ; 2009-2018)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Unité de Génétique Moléculaire Animale
Jury : Président / Présidente : Jean-Michel Petit
Examinateurs / Examinatrices : Abderrahman Maftah, Paul-François Gallet, Jean-Michel Petit, Pascal Maire, Anne Harduin-Lepers, Yann Guérardel
Rapporteurs / Rapporteuses : Pascal Maire, Anne Harduin-Lepers

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Le développement du muscle squelettique est un processus complexe très finement régulé, qui inclus des étapes de prolifération de cellules progénitrices appelées myoblastes et des étapes de différenciation pour former des myotubes multi nucléés. La glycosylation est la principale modification post-traductionnelle des protéines. Son rôle dans divers processus biologiques et pathologiques est largement documenté, mais les mécanismes intimes de son implication lors du processus myogénique restent mal élucidés. Nous avons pris comme modèle cellulaire la lignée myoblastique C2C12 car elle est capable de mimer in vitro les étapes de prolifération et de différenciation de la cellule musculaire. En utilisant différentes lectines, nous montrons un changement de la sialylation périphérique en α2-6 des glycoconjugués de surface de la cellule C2C12 durant la différenciation myoblastique. En complément, nous avons analysé les N-glycannes des glycoprotéines par spectrométrie de masse et mesuré les niveaux d’expression des gènes des α2-6 sialyl-transférases et neuraminidases. Tous les résultats obtenus confirment bien que la différenciation des cellules C2C12 est accompagnée d’une diminution du taux de sialylation des glycoconjugués. Pour mieux comprendre l’implication de la sialylation en α2-6 dans la myogenèse, nous avons réalisé une étude fonctionnelle sur des cellules C2C12 qui sous-expriment St6gal1 du fait de l’introduction d’un shRNA spécifique. Les clones obtenus présentent de plus forts index de fusion et génèrent un plus grand nombre de myotubes qui, de surcroit, sont de grande taille. Ce phénotype est probablement dû à un engagement accru des cellules de réserve en différenciation. En effet, les clones sous-exprimant St6gal1 contiennent une plus petite proportion de cellules Pax7+, c’est-à-dire de cellules de réserve maintenues dans un état de quiescence.Ainsi, nos résultats montrent l’importante implication de la sialylation périphérique en α2-6 au cours de la différenciation myogénique.