Thèse soutenue

Nouvel aperçu dans l'évolution du métabolisme des polysaccharides de réserve chez les Archaeplastides

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Auteur / Autrice : Mathieu Ducatez
Direction : Christophe Colleoni
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Aspects moléculaires et cellulaires de la biologie
Date : Soutenance le 16/12/2015
Etablissement(s) : Lille 1
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Biologie-Santé (Lille)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Unité de glycobiologie structurale et fondamentale (UGSF)

Mots clés

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Mots clés libres

Résumé

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Les Archaeplastides sont apparus il y a environ 1,6 milliard d'années lorsqu'une cellule eucaryote a établi une symbiose avec deux autres organismes: une cyanobactérie et une chlamydiales. Durant l'endosymbiose, la cyanobactérie a évolué vers le plaste, tandis que les chlamydiales ont laissé pour empreintes une cinquantaine de gènes chez les Archaeplastides. En parallèle les Archaeplastides ont substitué leur biosynthèse de glycogène, par celle de l'amidon. Si le rôle de la cyanobactérie est évident dans l'émergence des Archaeplastides, qu'en est-il des bactéries parasitaires? Un effecteur sécrété par les chlamydiales correspond à l'activité de la glycogène synthase (GlgA). Des analyses phylogénétiques nous signalent que les isoformes d'amidon synthases III/IV ont probablement évolué à partir d'une GlgA provenant d'une chlamydiale. Nous avons formulé l'hypothèse que l'activité GlgA des chlamydiales possède une propriété biochimique unique expliquant pourquoi elle a été sélectionnée chez les Archaeplastides. Dans ce manuscrit, nous avons premièrement rapporté la caractérisation de la mutation d'une souche de cyanobactérie, ne synthétisant plus que du glycogène. Ceci est corrélé avec une défectuosité dans GlgA2. Ces résultats suggèrent que GlgA2 est indispensable à la synthèse d'amidon chez Cyanobacterium sp. CLg1. Nous nous sommes également occupés de caractériser les activités synthases des chlamydiales. L'activité GlgA de certaines chlamydiales est capable d'utiliser les deux nucléotides sucres : ADP-glucose et UDP-glucose. Ces résultats démontrent que l'activité GlgA de certaines chlamydiales a évolué de manière à mieux détourner le stockage des carbohydrates de l'hôte.