Mesures 3D et d'épaisseur par imagerie sur des objets en verre creux
Auteur / Autrice : | Florence Drouet |
Direction : | Olivier Aubreton, Olivier Laligant, Christophe Stolz |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Instrumentation et informatique de l'image |
Date : | Soutenance le 09/01/2015 |
Etablissement(s) : | Dijon |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences Physiques pour l'Ingénieur et Microtechniques (Besançon ; 1991-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Electronique, Informatique et Image (LE2i) (Dijon, Côte d'Or ; Auxerre, Yonne ; Chalon-sur-Saône, Saône-et-Loire ; Le Creusot, Saône-et-Loire ; 1996-2018) |
Jury : | Président / Présidente : François Goudail |
Examinateurs / Examinatrices : Marc Leconte | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Laurent Bigué, Ernest Hirsch |
Résumé
Les travaux présentés dans ce mémoire portent sur l’étude et le développement d’une méthode de mesure d’épaisseur et de reconstruction 3D d’objets en verre creux, dans le cadre d’une application de contrôle industriel sur ligne de production. Les techniques de mesure d’épaisseur de parois transparentes sont actuellement très limitées par leur faible tolérance angulaire sur l’orientation des surfaces. Elles nécessitent une rotation de l’article devant le capteur, donc une manutention contraignante. De plus, les surfaces considérées étant spéculaires, les techniques de numérisation standard ne fonctionnent pas. Nous avons développé deux méthodes basées sur l’observation des réflexions d’une source diffuse ponctuelle sur les deux surfaces de la paroi de l’objet. Une observation simple à l’aide d’une caméra implique une ambiguïté entre l’orientation et la position de chacune des deux surfaces. Notre première méthode consiste à utiliser des informations de polarisation pour lever cette ambiguïté. Des résultats expérimentaux, obtenus avec un ou plusieurs points source témoignent de la faisabilité de la mesure. La seconde méthode consiste à utiliser une seconde caméra, associée à un dispositif optique spécifique. Ceci permet de trianguler directement les points d’incidence sur les deux surfaces. De plus, la source peut être étendue verticalement, de manière à augmenter la taille de la zone inspectée. Les résultats obtenus avec cette seconde technique attestent de la possibilité d’une mise en oeuvre industrielle.