Auteur / Autrice : | Adrien Roussot |
Direction : | Catherine Quantin, Jeanne-Marie Amat-Roze |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Géographie |
Date : | Soutenance le 11/12/2015 |
Etablissement(s) : | Dijon |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Environnements, Santé (Dijon ; Besançon ; 2012-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre d'épidémiologie des populations (CEP) (Dijon) |
Jury : | Président / Présidente : Maurice Giroud |
Rapporteurs / Rapporteuses : Pierre Lombrail, Gérard de Pouvourville, Myriam Baron |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Introduction / présentation du contexte : La création des ARS s’est accompagnée d’un pilotage régionalisé de la gouvernance sanitaire. Si les modalités administratives de découpage des territoires sanitaires sont connues, nous proposons une analyse géographique des logiques de fréquentation effectives des établissements hospitaliers qui semblent échapper à ce cadre réglementaire.Méthodes employées et sources de donnéesA partir du PMSI-MCO, nous avons étudié les flux inter-régionaux hospitaliers pour dix motifs de recours. L’analyse a été complétée par une analyse cartographique associant les mobilités à différents découpages géographiques et historiques, en Bourgogne et pour neuf autres régions test.Principaux résultats : La cartographie des mobilités hospitalières en Bourgogne et pour chaque région test montre que les flux de patients s’insèrent dans des ensembles territoriaux souvent cohérents au regard des limites que nous avons utilisées. Nos résultats indiquent que les frontières administratives régionales ne délimitent pas toujours des territoires homogènes. Pour chaque région test, des frontières invisibles apparaissent, héritées de la sédimentation historique et façonnées par des interfaces géographiques multiples.Discussion/Conclusion : La géographie aide à mieux comprendre l’organisation des flux hospitaliers, qui échappent aux logiques administratives régionales de la planification actuelle. A l’heure de la création de nouvelles grandes régions, l’outil géographique apparaît essentiel pour contribuer à l’instauration d’une gouvernance sanitaire plus pragmatique.