Thèse soutenue

Les représentations de la Chine en France et en Grande Bretagne au XVIIIe siècle

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Auteur / Autrice : Yan Wang
Direction : Cécile Révauger
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Études anglophones
Date : Soutenance le 13/11/2015
Etablissement(s) : Bordeaux 3
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Montaigne-Humanités (Pessac, Gironde)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Sciences, Philosophie, Humanités (Bordeaux)
Jury : Président / Présidente : Norbert Col
Examinateurs / Examinatrices : Cécile Révauger, Franck Lessay, Catherine Ramond, Muriel Détrie, Angel Pino
Rapporteurs / Rapporteuses : Norbert Col, Franck Lessay

Résumé

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Cette thèse a pour but d’étudier, à travers les représentations de la Chine sous la plume des auteurs français et britanniques du XVIIIe siècle, de quelle manière ce pays extrême-oriental a participé aux mouvements intellectuels de l’autre hémisphère. Ayant comme sujet les représentations de la Chine, notre étude est axée moins sur celle qui est représentée (la Chine) que sur ceux qui formulent les représentations (la France et la Grande-Bretagne). En effet, le sujet de la Chine n’est qu’un prétexte dans les écrits de l’époque, par lequel les auteurs s’ingénient, soit à satisfaire leur goût de l’exotisme, soit à défendre leurs propres thèses. Ce n’est donc pas notre but d’approuver ou de critiquer les représentations faites par les auteurs français et britanniques. Nous ne cherchons pas non plus à opposer la « véritable » image de la Chine qu’on trouve dans les sources chinoises de l’époque à l’image « fausse » ou « déformée » sous la plume des auteurs européens. Il s’agit au contraire de montrer comment les auteurs français et britanniques se représentent de façon à construire et à reconstruire leur identité, ce qui caractérise la tendance intellectuelle des Lumières. N’ayant pas l’intention de confronter la « Chine représentée » avec la « Chine réelle », nous effectuons tout de même une étude comparatiste entre les représentations différentes de la Chine faites par les auteurs français et britanniques. Ces différences mettent en évidence la divergence des parcours effectués dans les deux pays au XVIIIe siècle dans l’esprit des Lumières.