L'impact de la règlementation, de l'information et du risque de crédit sur la performance bancaire : le cas du marché Jordanien
Auteur / Autrice : | Marc Kouzez |
Direction : | Bruno Séjourné |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance le 10/12/2015 |
Etablissement(s) : | Angers |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Droit, Economie-Gestion, Sociétés, Territoires (Nantes) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Groupe de recherche angevin en économie et management - Groupe de recherche angevin en économie et management |
Jury : | Président / Présidente : Jörg Guido Hülsmann |
Examinateurs / Examinatrices : Moujib Bahri, Michel Boutillier | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Anne Lavigne, Esther Jeffers Sasson |
Résumé
Cette thèse a pour objet d’analyser la performance des établissements bancaires jordaniens durant la crise mondiale amorcée en 2007-2008. Sous ce thème, nous abordons les questions de la réglementation du système bancaire, de l’asymétrie d'information et du risque de crédit. Une attention particulière est portée à l’analyse de la réglementation issue des différents accords de Bâle, qui a servi de modèle à la régulation du système bancaire jordanien. En effet, non seulement la philosophie de la réglementation bancaire a évolué depuis le premier accord en 1988, mais de plus il existe des interactions entre les dispositifs réglementaires et les problèmes liés à l’information et à la gestion du risque de crédit. A la suite de l'analyse de ces trois facteurs, nous nous tournons vers leur prise en compte dans l'évaluation de la performance bancaire. Nous concentrons notre étude sur la Jordanie, pays dans lequel la structure du marché bancaire a profondément été bouleversée ces dernières années par l’ouverture du marché aux investisseurs internationaux, par l’évolution des normes prudentielles et par les conséquences économiques de la crise financière internationale. Une estimation quantitative du risque de crédit et de la performance est menée, en ayant recours à des méthodes statistiques et économétriques. Les résultats montrent que la dégradation de la performance des banques jordaniennes à partir de 2008 n’est pas due principalement à la réglementation stricte imposée par la banque centrale, mais plutôt à l’autorégulation, caractérisée par un excès de prudence des banques dans leur offre de crédits, particulièrement après avoir connu une période de forte concurrence.