Analyse des mécanismes du lessivage des argiles dans les sols par des approches expérimentales
Auteur / Autrice : | Romain Van Den Bogaert |
Direction : | Sophie Cornu |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Géociences de l'environnement |
Date : | Soutenance le 11/03/2015 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Sciences de l'Environnement (Aix-en-Provence ; 1996-....) |
Jury : | Président / Présidente : Philippe Ackerer |
Examinateurs / Examinatrices : Sophie Cornu, Rafael Angulo-Jaramillo, Yves Lucas, Mathieu Lamandé, Stéphane Sammartino, Eric Michel, Jérôme Labille | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Rafael Angulo-Jaramillo, Yves Lucas |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Parmi les processus pédogénétiques, le lessivage des argiles dans les sols est un processus très répandu qui consiste en un transfert de particules, d’un horizon supérieur éluvié vers un horizon illuvié. Néanmoins, un certain nombre de lacunes persiste dans la compréhension de ce processus. Nous avons donc étudié : les processus d’écoulement de l’eau dans la porosité active, l’effet des cycles pluie - interpluie sur la rétention des particules, et les conséquences des perturbations physico-chimiques de la solution du sol sur la stabilité en suspension des particules de sols. Pour aborder ces différents points, nous avons fait le choix d’une approche réductionniste de laboratoire couplée à des méthodes analytiques modernes, souvent peu usitées en sciences du sol. Comme matériaux modèle, des horizons E de luvisol non remanié et des particules argileuses naturelles extraites de ces mêmes horizons ont été utilisés. Pour la première fois nous avons pu visualiser que les écoulements macroporeux préférentiels s’effectuent sous forme de ruisselets. Notre travail permet en outre, une première avancée vers l’estimation de la surface de contact eau – sol. Nous montrons que la rétention des particules s’effectue dans une zone de matrice à proximité macropores actifs, zone plus ou moins importante selon la durée de l’interpluie. Nous avons enfin montré que les variations de la concentration en calcium et du pH de la solution, consécutives à l’infiltration de l’eau de pluie dans la porosité, provoquent une évolution de l’arrangement des particules en suspension sur une échelle de temps correspondant à la durée d’un évènement pluvieux