Thèse de doctorat en Mondes arabe, musulman et sémitique
Sous la direction de Ghislaine Alleaume.
Soutenue le 23-03-2015
à Aix-Marseille , dans le cadre de Ecole Doctorale Espaces, Cultures, Sociétés (Aix-en-Provence) , en partenariat avec Institut de recherches et d'études sur le monde arabe et musulman (Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône) (équipe de recherche) .
Le président du jury était Samir Saul.
Le jury était composé de Ghislaine Alleaume, Samir Saul, Ellis Goldberg, Henry Laurens, Nicolas Michel, Christian Topalov.
Ce travail porte sur l’histoire de la statistique d’État en Égypte au cours de la période 1875-1922 et s’intéresse au rapport entre le développement d'un système cognitif d'information statistique et les transformations marquant la rationalité gouvernementale à l’ère coloniale. Il cherche par ce biais à « endogénéiser la construction de l’outil statistique », par rapport à l’analyse du fonctionnement de l’État égyptien au cours de cette période.
Numbers, colonialism and the public sphere : A history of statistics in Egypt (1875 –1922)
My dissertation deals with the emergence and development of statistics, as a field of knowledge and practice in Egypt during the colonial era (1875-1922). It attempts to explore the complex relationship between knowledge production and colonization by analyzing how the emergence of new forms of enumeration and classification contributed to the making of the colonial State in Egypt.
Il est disponible au sein de la bibliothèque de l'établissement de soutenance.
Cette thèse a donné lieu à une publication
La statistique d'État en Égypte à l'ère coloniale : Finances, espace public et représentation (1875-1922)