Thèse soutenue

Tahar Ben Jelloun au carrefour de l'Orient et de l'Occident

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Auteur / Autrice : Huda El Kadiki
Direction : Daniel Leuwers
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Littératures Comparées
Date : Soutenance le 15/12/2014
Etablissement(s) : Tours
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de l'homme et de la société (Tours ; 1996-2018)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Interactions culturelles et discursives (Tours)
Jury : Président / Présidente : Teofilo Sanz
Rapporteurs / Rapporteuses : Hélène Stafford

Résumé

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Tahar Ben Jelloun est très vraisemblablement l’un des écrivains de la francophonie les plus traduits dans le monde. Marocain d’origine, et philosophe de formation, il écrit en français mais trouve son inspiration principalement dans la culture maghrébine qui est la sienne. Le dessein de cette thèse a pour objectif de relier cette dualité chez l’écrivain à travers les thèmes qui lui sont chers : la société, la femme, la religion, mais aussi le rêve et l’imaginaire. Nous avons en effet cherché à dévoiler ce qui compose à la fois la volonté d’engagement de l’écrivain dans la réalité contemporaine, mais aussi son refuge dans le rêve et la parole poétique. Nous avons tenté par notre travail de rechercher dans ses premiers romans que sont Harrouda (1973), Moha le fou, Moha le sage (1978), et le diptyque L’Enfant de sable (1985) et La Nuit sacrée (1987), la genèse de l’écriture Jellounienne, aujourd’hui reconnue comme éminemment sociale, tout en étant consacrée pour sa sensibilité poétique et sa qualité littéraire. La démarche s’est voulue progressive, afin d’approcher toutes les facettes de cet écrivain, à la fois populaire et complexe, par le repérage de l’intertextualité et des dialogismes à travers les mythes, les références au corpus littéraire occidental et arabo-islamique, ainsi qu’à travers les discours divers appartenant à l’oralité. Notre étude s’est particulièrement intéressée aux effets de ces dialogismes et du travail d’interaction entre la langue française et la langue maternelle de l’écrivain, comme point d’orgue