Auteur / Autrice : | Valérie Wolff |
Direction : | Pascal Hintermeyer |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sociologie |
Date : | Soutenance le 28/11/2014 |
Etablissement(s) : | Strasbourg |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences humaines et sociales – Perspectives européennes (Strasbourg ; 2009-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Dynamiques européennes (Strasbourg) |
Jury : | Président / Présidente : Virginie Vinel |
Examinateurs / Examinatrices : Virginie Vinel, Claudine Burton-Jeangros | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Maryse Bresson, Marcel Calvez |
Résumé
Pour de nombreuses personnes sans-abri, les services hospitaliers d’urgences, ouverts à tous en continu, représentent une voie de recours privilégiée dans la recherche de soins, d’assistance ou d’hébergement. Cependant, face aux phénomènes d’engorgement des urgences, les politiques de santé s’orientent vers une restriction de l’accueil au noyau des pathologies graves. L’exemple du patient en situation de grande précarité pousse alors à son paroxysme les tensions qui se manifestent dans ces services, tiraillés entre leurs compétences pour traiter l’urgence vitale et leur fonction traditionnelle d’accueil du « tout-venant ». Une enquête de terrain, conduite au sein d’un service hospitalier d’urgences, démontre la diversité des formes de mobilisation des personnels autour des patients sans-abri, dans leurs dimensions à la fois morales et organisationnelles.