Thèse soutenue

L'influence des transcriptions d'œuvres d'Hector Berlioz sur l'écriture orchestrale de Franz Liszt

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Auteur / Autrice : Céline Carenco
Direction : Alban Ramaut
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Musicologie
Date : Soutenance le 18/11/2014
Etablissement(s) : Saint-Etienne
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Lettres, langues, linguistique, arts (Lyon)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Littérature, idéologies, représentations aux XVIIIe et XIXe siècles (Lyon ; 1995-2015)
Jury : Président / Présidente : Jean-Christophe Branger
Examinateurs / Examinatrices : Michelle Biget, Malou Haine, Emmanuel Reibel

Mots clés

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Résumé

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L’objet de cette thèse est l’étude de la musique de Franz Liszt de 1830 à 1850 environ. Il s’agit de comprendre comment le musicien, qui garde Paris comme principal port d’attache de décembre 1823 à avril 1844, élabore peu à peu, lors de ses années d’apprentissage au cœur de la révolution romantique, une écriture orchestrale qu’il mettra en pratique à partir de 1848 à Weimar. En effet, pendant cette période parisienne, Liszt transcrit pour le piano de nombreuses partitions d’orchestre : il est probable qu’en plus de l’encourager à révolutionner l’écriture pianistique, et ainsi à inventer le piano moderne, cet exercice lui permet d’acquérir une certaine connaissance de l’écriture orchestrale de son temps. Ce postulat prend tout son sens lorsqu’on observe que parmi les auteurs que Liszt transcrit le plus et en premier se trouve Berlioz, habituellement considéré comme l’inventeur de l’orchestre moderne.L’approche adoptée s’inscrit dans deux champs de la musicologie traditionnelle, l’analyse et l’histoire, et dans une branche plus récente de la discipline, les études génétiques. Il est effectivement nécessaire de replacer tout d’abord chaque transcription dans son contexte, pour évaluer l’influence des réécritures lisztiennes d’œuvres de Berlioz sur l’élaboration de sa propre écriture orchestrale. Par ailleurs, le point de vue se place du côté de la création : l’analyse d’une grande quantité d’esquisses et de brouillons donne des informations sur la manière dont Liszt aboutit à l’écriture orchestrale qui est la sienne dans la décennie 1850, au cours de laquelle il produit la majeure partie de ses œuvres symphoniques.