Thèse soutenue

Idées fausses, actions erronées : le contexte international comme empêcheur du développement

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Auteur / Autrice : Javier Leonardo Garay Vargas
Direction : Stephen Launay
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences Politiques
Date : Soutenance le 26/11/2014
Etablissement(s) : Paris Est
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Organisations, marchés, institutions (Créteil ; 2010-2015)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Espaces Éthiques et Politiques - Institut Hannah Arendt
Jury : Président / Présidente : Chantal Delsol
Examinateurs / Examinatrices : Stephen Launay
Rapporteurs / Rapporteuses : Frédéric Lambert, Patrick Troude-Chastenet

Mots clés

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Résumé

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L'hypothèse est que le contexte international a une influence négative sur la génération de ces politiques. En raison de l'interaction, les pays ont adopté des idées fausses - et donc - des politiques erronées de développement. En fin de compte, cette approche peut être exprimée en que le contexte international a conduit aux pays moins avancés à ne pas adopter des politiques de libéralisation, d'une part, ou qu'il n´y a pas des incitations suffisantes pour que les institutions formelles et informelles dans ces pays soient favorables à l'adoption de telles politiques, d'autre part.Cette recherche part de la conception selon laquelle c'est l'existence de politiques, institutions et sociétés de nature libérale (c'est-à-dire des sociétés qui sont ouvertes dans le sens proposé par, entre autres, Karl Popper) qui mieux résolvent le problème de la création de richesses. En ce sens, le contexte international n'a pas atteint l'objectif du développement international car il ne favorise pas la génération des sociétés ouvertes.Pour prouver l'hypothèse, la recherche est basée sur les contributions apportées par deux corps théoriques. D'une part, de la scène internationale, on utilise le constructivisme d´Alexander Wendt, Martha Finnemore, Gerard Ruggie, entre autres. D´autre part, pour comprendre l'impact du contexte international au niveau interne, la contribution de la nouvelle économie institutionnelle, entre autres, Douglass North et Elinor Ostrom sont utilisés.De ce qui précède, ce travail est composé de trois parties. La première examine le cadre théorique proposé. Dans le premier chapitre, on fait un examen des concepts clés autour desquels tournera la démonstration. Avec ces concepts, on propose un modèle pour expliquer l'impact soulevé par l'hypothèse et les phénomènes qui sont stimulés afin d'éviter la production de changements aux échecs répétés. Le deuxième chapitre porte sur la démonstration des postulats de la pensée libérale comme essentielle dans les actions conduisant à la création de richesses.Après du débat théorique, la deuxième partie porte sur la démonstration du modèle proposé pour la scène internationale. Cela se fait en trois chapitres. Dans le premier, on fait un parcours historique à travers des programmes promus du régime de développement international pour démontrer deux aspects.Dans le deuxième chapitre, on décrit les principaux acteurs sur la scène internationale et montre, à partir de la relation entre identité - intérêts, les actions et les contributions à la promotion des idées fausses reflétées dans les programmes développés. Le troisième chapitre examine la construction que le régime international de libéralisme intégré a stimulée et les phénomènes qui entravent la promotion de changements dans les idées et dans les programmes proposés, en raison de l'existence d'un phénomène de dépendance du chemin.La troisième partie porte sur l'étude des pays non développés. Dans le premier chapitre on fait une caractérisation générale de ceux-ci, à partir de la proposition faite par Douglass North, John Joseph Wallis et Weingast R. Barry dans son livre la Violence et des ordres sociaux (2010). Le deuxième chapitre montre comment les pays moins développés ont agi sur le régime international du libéralisme intégré. Le troisième chapitre, d'une manière analogue à la partie précédente, montre comment fonctionne le phénomène de dépendance du chemin pour ces pays.En conclusion, le modèle proposé est utilisé pour conjecturer les effets que peut avoir la crise économique qui, depuis 2008, est passée à travers le monde. Il est considéré qu'il y a suffisamment de preuves pour dire que cette crise sera une nouvelle fenêtre d'opportunité manquée et qui permettra d'approfondir la croyance et la promotion des idées fausses, illibérales, qu'entravent les progrès dans la promotion du développement dans les pays qui ont toujours échoué à résoudre les problèmes de création de richesse.