Auteur / Autrice : | Thierry Du Puy-Montbrun |
Direction : | Dominique Folscheid |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Philosophie pratique |
Date : | Soutenance le 26/03/2014 |
Etablissement(s) : | Paris Est |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Organisations, marchés, institutions (Créteil ; 2010-2015) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Espaces Éthiques et Politiques - Institut Hannah Arendt |
Jury : | Président / Présidente : Pierre Magnard |
Examinateurs / Examinatrices : Dominique Folscheid, Régis Aubry, Éric Fiat | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Jacques Wunenburger |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Les rapports du corps et de la médecine n'ont cessé de se transformer tout au long de notre histoire. Cette évolution a été marquée de façon radicale par la révolution scientifique figurée par Copernic pour ce qui est de l'univers et Vésale pour ce qui est du corps. Sous l'égide de Descartes le corps - déjà infériorisé par le dualisme de Platon - s'est vu réduit au statut d'objet de science, de mécanique, par la suprématie du dualisme épistémologique. Le but de ce travail est tout d'abord d'essayer de comprendre le cheminement d'une telle réduction, d'en montrer ses origines ainsi que ses dérives passées et actuelles avec leurs conséquences éthiques dès lors qu'il s'agit de penser le corps et, par lui, la médecine. Ensuite il faudra se poser la question de savoir dans quel cadre concevoir ce corps pour lui rendre toute sa place, celle que lui donne l'incarnation qui fait du patient une totalité irréductible à sa maladie.