Thèse soutenue

La cotraduction : domaine littéraire coréen-français
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Auteur / Autrice : Mi-Kyung Choi
Direction : Fortunato IsraëlJin-Mieung Li
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Traductologie
Date : Soutenance le 26/02/2014
Etablissement(s) : Paris 3
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Langage et langues (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : CLESTHIA (Paris)
École : École supérieure d'interprètes et de traducteurs (Paris)
Jury : Président / Présidente : Marianne Lederer
Examinateurs / Examinatrices : Fortunato Israël, Marianne Lederer, Jean-René Ladmiral

Résumé

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Nous nous sommes donné pour objectif d'étudier les questions posées par la traduction littéraire en B à partir du coréen effectuée en binôme par un traducteur coréen et un cotraducteur spécialiste de la langue d'arrivée, et d'en préciser les conditions de réussite.En matière littéraire du coréen vers le français, ce couplage vise à pallier l'absence de traducteurs français capables de travailler seuls.L'opération traduisante étant effectuée par des traducteurs coréens travaillant en B, l'exigence formelle de la traduction littéraire implique l'intervention d'un réviseur français.De plus en plus d'œuvres coréennes sont traduites selon cette modalité et publiées en France. Nous avons analysé les différentes étapes du processus, de la compréhension à la réexpression, à la lumière e la théorie interprétative de la traduction en tentant de montrer pourquoi le concept clé de la déverbalisation légitime la cotraduction, l'activité traduisante étant une opération de texte à texte, non de langue à langue. La première partie de notre recherche est consacrée à l'étude du cadre théorique (définition des notions auxquelles nous recourons, description de la théorie interprétative) et pratique (aperçu de l'état présent de la traduction française des textes littéraires coréens). Dans la deuxième partie, nous avons analysé des exemples de traduction en montrant le cheminement des échanges entre le traducteur et le cotraducteur, et en précisant la nature du guidage donné par le premier au second ainsi que la nature de la contribution de ce dernier. Nous aboutissons à la conclusion qu'une pratique souvent considérée seulement comme un pis-aller peut prétendre à produire des textes d'une réelle qualité littéraire dès lors que la technique mise en œuvre respecte les conditions que nous tentons de définir ici.