Thèse soutenue

Le traitement des défunts au IIe millénaire avant J-C (Helladique Moyen et Helladique Récent) en Attique et en Argolide
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Auteur / Autrice : Sandrine Farrugio
Direction : Pascal Darcque
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Archéologie
Date : Soutenance le 11/04/2014
Etablissement(s) : Paris 1
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Archéologie (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Archéologies et sciences de l'Antiquité (Nanterre ; 1999-....)
Laboratoire : Archéologies et sciences de l'Antiquité (Nanterre ; 1999-....)
Jury : Président / Présidente : Henri Duday
Examinateurs / Examinatrices : Pascal Darcque, Françoise Le Mort, Hara Procopiou
Rapporteurs / Rapporteuses : Andréas G. Vlachópoulos

Résumé

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Cette étude a pour sujet le traitement des défunts au IIe millénaire avant J –C (Helladique Moyen et Helladique Récent) en Attique et en Argolide , afin d’établir la répartition des modes de traitement des défunts et des gestes funéraires. Ainsi, en utilisant la méthode de l’archéothanatologie, nous avons observé la position originelle des défunts, étudié la récurrence et la divergence de certains gestes funéraires. Nous avons tenté d’aborder les questions liées aux traditions propres à chacune des deux régions ; mais aussi de distinguer les différentes modalités d’adoption, partielle ou totale ainsi que les modalités de transfert des coutumes funéraires et leur évolution dans le temps. Pour mener à bien ce travail, nous avons analysé les données issues des publications et des rapports de fouilles et les photographies montrant l’intérieur de vingt-quatre tombes avec quarante-six squelettes en place. Ainsi, nous avons pu identifier les différentes faces d’apparition des diverses pièces osseuses : cela nous a permis de découvrir la présence jusqu’à la insoupçonnée, pour certains site, de contenants périssables et parfois de modifier la disposition des défunts déjà établie dans de nombreuses publications. Enfin, en parallèle, nous avons étudié, dans les musées grecs et suédois, les collections d’ossements des sites d’Asinè et de l’Ancienne Agora d’Athènes dans le but d’y découvrir des modifications osseuses d’origine anthropique volontaire ; mais nous n’avons identifié que des os sans modifications volontaires et brûlés.