Thèse soutenue

Entrelacs des origines : tapis-jardin et Paradis coranique : poïétique du voyage dans l'art contemporain

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Auteur / Autrice : Sonia Soltana
Direction : Éliane Chiron
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Arts plastiques
Date : Soutenance le 14/04/2014
Etablissement(s) : Paris 1
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Arts plastiques, esthétique et sciences de l'art (Paris ; 1998-....)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Institut ACTE (Paris ; 2012-...)
Jury : Président / Présidente : Abderrahman Tenkoul
Examinateurs / Examinatrices : Dima Hamdan
Rapporteurs / Rapporteuses : Benjamin Brou Kouadio

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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''Entrelacs des origines. Tapis jardin et paradis coranique. Poïétique du voyage dans l'art contemporain'' m'a permis de conceptualiser ma démarche artistique. Que serait l'impact de la migration sur mon travail plastique ? Que serait le rapport entre l'exil et le contenu de l'œuvre ? Comment s'inspirer des allées et venues entre deux pays pour enrichir son travail plastique ? Les lignes aériennes, comment deviennent-elles entrelacs sur la surface d'un papier de dessin, d'un tissu ? Comment ce qui semble léger, insaisissable, forme un enrichissement ? Comment répondre aux appels de l'enfant qui est en nous, l'autre part demeurée sur l'autre continent ? Ma lecture de ''Qu'est- ce que le contemporain ?'' de G. Agamben me propulse dans une obscurité étoilée. Je me réfère à G. Bachelard afin de conceptualiser les images rêvées. ''Les mille et une nuits'' et ''Les aventures des trois princes de Serendip'' font de mes expériences un voyage, initié par ''Pèlerinage d'un artiste amoureux'' de A. Khatibi. Sur le chemin labyrinthique de mes recherches, j'ai rencontré l'histoire du prince de Karaman. Cet aïeul est à l'origine du nom Soltana. Son destin est semblable à celui de Hassan El Ouazzan, présenté par A. Maalouf dans ''Léon l'africain''. Je tisse un tapis des origines, ayant pour nœuds la Turquie, l'Égypte. Malte, la Tunisie et la France. Mes lectures ne sont plus une fiction. Elles me regardent. De l'obscurité étoilée, surgit la sphère de l'intime que développe H. Arendt.