Thèse soutenue

Énergie et économie : analyse de la relation consommation d'électricité et production de richesse dans une perspective d'intelligence économique

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Hamadou Sanoussi
Direction : Gérard Hoffmann
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Science politique
Date : Soutenance le 16/01/2014
Etablissement(s) : Lyon 3
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale de droit (Lyon)
Jury : Président / Présidente : Jean-Paul Joubert
Rapporteurs / Rapporteuses : Bernard Dousset, Luc Quoniam

Résumé

FR  |  
EN

L’objet de la thèse consiste à analyser la relation entre la consommation d’électricité et le produit intérieur brut dans une démarche d’intelligence économique. Plus précisément il s’agit d’analyser l’évolution de l’intensité électrique de l’activité économique sur la période de 2003 à 2012 dans les pays développés du G7 et estimer leurs demandes électriques entre 2013 et 2022.Une première partie cherche à explorer les aspects théoriques et pratiques de l’intelligence économique afin de la comprendre et l’appliquer. Une deuxième partie est consacrée à l’analyse empirique. Nous sommes parvenus aux résultats suivants :Premièrement, les courbes d’intensité électrique de deux pays : le Canada et le Etats – Unis dominent celles des autres pays développés, ainsi, les économies de ces deux pays de l’Amérique du nord sont plus énergivores que celles du Japon et des pays de l’Union européenne. Ensuite, l’évolution temporelle de la consommation d’électricité par unité de PIB sur dix années (2003 – 2012) a globalement diminué dans cinq pays: le Canada (-12%) ; le Royaume – Uni (-5, 3%) ; les Etats – Unis (-5%) ; la France (- 4%) ; l’Allemagne (-3%). Par contre, elle s’est détériorée au Japon (+5%) et en Italie (+6%). L’effet de « structure » est négatif dans tout l’échantillon, il traduit donc t une tertiarisation généralisée. Par contre l’effet « d’efficacité électrique » est contrasté. Il est négatif au Canada et aux Etats – Unis et positif dans le reste du groupe.Deuxièmement, les estimations indiquent une croissance généralisée de la demande électrique de 2013 - 2022 dans l’ensemble des pays du G7. Par ailleurs, les coefficients élasticité électricité /PIB sont inférieurs à l’unité dans tous les pays, excepté l’Italie. Cela signifie que la demande d’électricité moyen annuel de ces pays devrait croître moins vite que leurs PIB. Enfin, les principales perspectives de recherche qui apparaissent à l'issue de cette thèse concernent la transposition de notre modèle d’analyse (l’intelligence énergétique) aux autres formes d’énergie à savoir : le pétrole, le gaz, le charbon et les renouvelables .Finalement, ce modèle peut servir d’instrument de politique économique, énergétique et environnementale aux acteurs économiques et politiques (Etats, entreprises, ONG, OIG.).