Contrôle et laisser-aller : consommation des volumes sonores extrêmes dans la communauté métal
Auteur / Autrice : | Max Chauvin |
Direction : | Simon Nyeck, Dominique Bouchet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de gestion |
Date : | Soutenance le 08/07/2014 |
Etablissement(s) : | Cergy-Pontoise, Ecole supérieure des sciences économiques et commerciales |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Économie, Management, Mathématiques, Physique et Sciences Informatiques (Cergy-Pontoise, Val d'Oise) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Dominique Bouchet |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
La consommation de musique live durant les concerts peut avoir des conséquences graves pour les individus et la société dans son ensemble. Cette thèse explore les motivations des consommateurs à s’exposer à des niveaux sonores extrêmes. Nous nous concentrons plus précisément sur le cas du métal, un genre qui place la puissance sonore au coeur de son identité collective. Nous analysons comment les amateurs du genre valorisent des niveaux sonores potentiellement délétères. Nous utilisons un paradigme sémiotique afin d’interpréter les données issues d’un travail ethnographique multi-méthodes et identifions quatre registres de valorisation : épistémique et transformatif, politique, spirituel, et esthétique. Cette approche dégage le sens profond et riche de la consommation de la puissance sonore et contribue ainsi à expliquer la résistance de certains consommateurs aux politiques de santé publiques promouvant la protection de soi. Notre analyse mitige également l’absolutisme des recommandations émises par la psychologie des comportements de santé du consommateur, un courant de recherche que nous analysons dans notre section théorique.