La maurétanie césarienne à l’époque impériale : spécificités et identité d’une province africaine
Auteur / Autrice : | Anne Salitot |
Direction : | Yves Modéran, Pierre Sineux, Michèle Coltelloni-Trannoy |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire, archéologie des mondes anciens et médiévaux |
Date : | Soutenance en 2014 |
Etablissement(s) : | Caen |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Normandie Humanités (Mont-Saint-Aignan, Seine-Maritime) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre Michel de Boüard - Centre de recherches archéologiques et historiques anciennes et médiévales (Caen ; 1959-....) |
Jury : | Président / Présidente : Stéphane Benoist |
Examinateurs / Examinatrices : Yves Modéran, Pierre Sineux, Michèle Coltelloni-Trannoy, Stéphane Benoist, Sabine Lefebvre, Pierre Cosme, Xavier Dupuis | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Sabine Lefebvre |
Mots clés
Résumé
La tradition historiographique a toujours perçu la Maurétanie césarienne, province de l’Empire entre 40 et 429 après J. -C. , comme un monde à part marqué de spécificités qui le différencieraient profondément du reste de l’Afrique romaine : à ce titre, elle serait l’exemple de l’échec de Rome en Afrique. Or une analyse basée sur une démarche comparative entre la Césarienne et les provinces voisines montre au contraire qu’elle fut une province bien intégrée à l’Empire. Ses habitants n’en ont pas pour autant oublié leurs origines, leur mode de vie et leurs coutumes, ce qui donne à la Maurétanie césarienne une physionomie particulière dans l’ensemble nord-africain. Cette ambivalence invite à s’interroger sur la question d’ « identité provinciale » : le cadre de la province a-t-il été en Césarienne un élément de référence pour l’identité de ses populations, au même titre que l’Empire ou la cité ?