Thèse soutenue

Analyse théorique de la gouvernance et du développment soutenable dans une perspective institutionnaliste : le cas de l'accès à l'eau potable

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Auteur / Autrice : Azyadé Nematollahi-Gillet
Direction : Éric Berr
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences economiques
Date : Soutenance le 10/12/2014
Etablissement(s) : Bordeaux
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Entreprise, économie, société (Pessac, Gironde ; 1991-....)
Partenaire(s) de recherche : Etablissement d'accueil : Université Bordeaux-IV (1995-2013)
Laboratoire : Groupe de recherche en économie théorique et appliquée (Pessac, Gironde ; 2007-2021)
Jury : Président / Présidente : Marie-Claude Bélis-Bergouignan
Examinateurs / Examinatrices : Marie-Claude Bélis-Bergouignan, Catherine Baron, Franck-Dominique Vivien, Jérôme Ballet, Thierry Kirat
Rapporteurs / Rapporteuses : Catherine Baron, Franck-Dominique Vivien

Résumé

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Les acteurs institutionnels du développement émettent des recommandations à valeur plusou moins contraignante pour les Etats dans le domaine de l’accès à l’eau potable. Les règles quiconditionnent la gestion de cette ressource sont, comme toutes les règles, de nature construite.S’interroger sur le référentiel théorique des règles promues en matière d’accès à l’eau et sur sonrapport avec le sens donné à la notion de développement soutenable permet de comprendre, au-delà dudiscours, les implications pratiques d’un tel référentiel. La gouvernance, et donc la règle, pose en effetla question de la coordination entre les individus et celle de l’action collective ; et le développementsoutenable, celle de notre rapport à l’environnement. C’est donc in fine la question du mode de sociétésouhaité et des moyens mis en oeuvre à cette fin qui est en jeu.A l’aide de la typologie systémique des normes de l’institutionnalisme historique et pragmatique et dela socio-économie morale et politique de l’environnement et du développement durable, nouscherchons à démontrer que les règles d’accès à l’eau potable promues par ces institutions s’inscrivent,malgré un changement de rhétorique, dans la vision du monde propre au référentiel orthodoxe néolibéral.Les fondements théoriques sur lesquels repose ce dernier empêchent de concevoir et donc deposer la question des relations de pouvoir – entre Nord et Sud, entre Etats et entre groupeséconomiques et sociaux – freinant toute réelle mise en cause de l’ordre existant. Nous évoquerons àtitre d’illustration la situation du Chili qui représente un cas emblématique pour notre propos.