Thèse soutenue

Science, technologie, et théories économiques de la croissance des années 50 à aujourd’hui

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Auteur / Autrice : Matthieu Ballandonne
Direction : Philippe Le Gall
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de gestion
Date : Soutenance le 21/11/2014
Etablissement(s) : Angers
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale Droit, Economie-Gestion, Sociétés, Territoires (Nantes)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Groupe de recherche angevin en économie et management - UMR MA 49- GRANEM- Université d’Angers
Jury : Président / Présidente : Franck Jovanovic
Examinateurs / Examinatrices : Michel De Vroey, Claude Ménard, Dominique Sagot-Duvauroux
Rapporteurs / Rapporteuses : Jérôme Glachant, Goulven Rubin

Résumé

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Cette thèse a pour objectif d’étudier la façon dont les économistes ont théorisé la relation entre science, technologie et croissance économique des années cinquante à aujourd’hui. Nous identifions deux approches des liens entre science, technologie et croissance : une approche « néoclassique » et une approche « évolutionniste ». L’approche « néoclassique » considère les progrès scientifiques et technologiques comme exogènes aux processus économiques et analyse les processus de croissance comme étant soumis à des rendements constants. L’approche « évolutionniste » défend quant à elle une représentation interactionniste des liens entre science et technologie, considère les progrès technologiques et scientifiques comme étant endogènes aux processus économiques et analyse les processus de croissance comme étant soumis à des rendements croissants. Nous analysons l’émergence de ces deux approches dans les années cinquante et soixante et expliquons leur opposition avec une domination de l’approche « néoclassique » jusque dans les années quatre-vingt (Partie 1). Nous montrons ensuite que l’approche « évolutionniste » devient dominante à partir des années quatre-vingt (Partie 2).