Thèse soutenue

Une entreprise coloniale et ses travailleurs : la Société du Haut-Ogooué et la main d'œuvre africaine (1893-1963)

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Auteur / Autrice : Fabrice Anicet Moutangou
Direction : Sophie Dulucq
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire
Date : Soutenance le 30/09/2013
Etablissement(s) : Toulouse 2
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Temps, Espaces, Sociétés, Cultures (Toulouse)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : France, Amériques, Espagne, Sociétés, Pouvoirs, Acteurs (Toulouse ; 1995-....)
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Catherine Coquery-Vidrovitch, Colette Zytnicki
Rapporteurs / Rapporteuses : Odile Goerg, Henri Médard

Résumé

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Créée en 1893 pour mettre en valeur le Haut-Ogooué, la Société Commerciale, Industrielle et Agricole du Haut-Ogooué (SHO) s’est imposée parmi les plus importantes entreprises coloniales au Gabon. En 1963, à l’orée de son absorption par la multinationale OPTORG, son emprise était totale sur l’ensemble de l’activité économique gabonaise. Les circonstances de la mobilisation des travailleurs africains et le regard qu’ils ont porté sur l’entreprise sont au centre de cette étude : comment les Africains ont-ils envisagé les conditions de leur mobilisation par la SHO et quelles réponses y ont-ils apportés ? Au terme de cette étude, il ressort que les méthodes d’exploitation de la SHO dans le Haut-Ogooué et au Gabon ont profondément transformé le mode de vie des Africains et leur regard sur la colonisation.