Chypre en transition : les cités chypriotes de la fin des royaumes autonomes à la mise en ordre lagide, IVe-IIIe siècles
Auteur / Autrice : | Sidonie Lejeune |
Direction : | Pierre Carlier, Marie-Françoise Boussac |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire ancienne |
Date : | Soutenance le 08/06/2013 |
Etablissement(s) : | Paris 10 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Espaces, Temps, Cultures (Nanterre, Hauts-de-Seine ; 2000-....) |
Jury : | Président / Présidente : Antoine Hermary |
Examinateurs / Examinatrices : Marie-Françoise Boussac, Antoine Hermary, Andreas Mehl, Sabine Fourrier, Miltiadis V. Chatzopoulos, Christel Müller | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Antoine Hermary, Andreas Mehl |
Résumé
À l’heure où Alexandre le Grand se lançait à la conquête de l’Orient, les rois chypriotes jouissaient d’une autonomie certaine au sein de l’empire achéménide. Mais en 332, ils se rangèrent du côté macédonien. À la mort du Conquérant, Chypre se trouva au cœur des luttes entre les Diadoques et fut âprement disputée entre Ptolémée et Antigone. Les rois chypriotes se divisèrent alors et nouèrent des alliances avec l’un ou l’autre des Diadoques. C’est à la faveur de ces affrontements que Ptolémée élimina les royaumes chypriotes, entre 312 et 306. Lorsqu’il reconquit l’île en 295, il instaura durablement son autorité sur un territoire composé de cités dont le nombre s’accrut tout au long du siècle. La thèse porte sur cette transition entre les royaumes chypriotes autonomes et les cités chypriotes d’époque hellénistique. En tentant de cerner les contours de l’organisation politique de Chypre, elle s’attache tout particulièrement au rôle des acteurs politiques de l’île à une époque où elle était soumise à des formes de dominations changeantes. Aussi, les questions de souveraineté et d’autonomie, de domination et d’assujettissement se trouvent-elles au cœur de notre réflexion. Notre étude montre la vitalité des communautés politiques chypriotes pour définir leur place dans une pyramide de domination.