Effets combinés de l'aldosterone cardiaque et de l'entraînement physique dans un modèle de diabète de type 2 chez la souris
Auteur / Autrice : | Loubina Fazal |
Direction : | Claude Delcayre, Jane-Lise Samuel |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physiologie et physiopathologie (pathologie cardiovasculaire) |
Date : | Soutenance en 2013 |
Etablissement(s) : | Paris 7 |
Résumé
La pathogenèse de la cardiomyopathie diabétique implique de nombreux mécanismes, y compris ceux liés à la résistance à l'insuline, la dérégulation du système rénine-angiotensine-aldostérone, leurs impacts cardiaques n'étant pas encore complètement élucidés. Dans cette étude, nous avons étudié les conséquences de l'hyperaldostéronisme cardiaque et de l'entrainement physique dans un contexte de diabète de type 2 (DT2) sur les principales voies de signalisation impliquées dans la croissance et la survie cardiaque. En utilisant un modèle de souris DT2 induit par une alimentation hyperlipidique et hypergiucidique, nous avons observé une augmentation du stress oxydatif et des marqueurs de l'inflammation et une diminution de la densité capillaire dans le coeur des animaux de type sauvage. Dans un tel contexte, la surexpression cardiaque de l'aldostérone synthase prévient le phénotype diabétique cardiaque. Cet effet cardioprotecteur a été associé à une expression minéralocorticoïde récepteur-dépendante de l'IGF1-R résultant en une activation de la voie Akt et une augmentation des facteurs angiogéniques. D'autre part, un exercice physique modéré, théoriquement bénéfique, révèle un effet délétère de l'hyperaldostéronisme cardiaque (difficulté à réaliser l'exercice, hypertrophie cardiaque pathologique et mortalité). Ceci suggère que l'effet angiogénique de l'hyperaldostéronisme cardiaque associé au DT2 n'est pas suffisant pour faire face à cette surcharge de débit cardiaque lié à l'entrainement physique.