Thèse de doctorat en Chimie
Sous la direction de Erwan Galardon.
Soutenue le 13-12-2013
à Paris 5 , dans le cadre de École doctorale Médicament, toxicologie, chimie, environnement (Paris ; 2010-2013) .
Le président du jury était Frédéric Bouillaud.
Le jury était composé de Erwan Galardon, Frédéric Bouillaud, Dominique Mandon, Bernard Boitrel, Pascale Delangle.
Les rapporteurs étaient Dominique Mandon, Bernard Boitrel.
Après avoir été considéré pendant des années comme un polluant environnemental, il a récemment été mis en évidence que le sulfure d’hydrogène est le troisième transmetteur gazeux, aux côtés des monoxydes d’azote et de carbone. Dans ce travail de thèse, deux types d’outils moléculaires ont été visés : a) Des sondes fluorescentes pour détecter H2S, basées sur une utilisation originale de la chimie de coordination cherchant à favoriser l’attaque du sulfure d’hydrogène sur le ligand plutôt que sur le métal. Malgré leur forte réponse à H2S en solution tampon, celles-ci ne se sont malheureusement pas révélées sélectives vis-à-vis d’autres thiols biologiques. b) Des donneurs lents de sulfure d’hydrogène. Les premiers composés développés, basée sur la chimie de coordination, se comportent malheureusement comme des donneurs rapides. Par contre, la seconde famille, constituée de molécules organiques, s’est révélée être un excellent substitut des sels d’H2S couramment utilisés dans les études biologiques malgré leurs effets indésirables. De plus, nous avons aussi répondu à un défi synthétique en obtenant le premier complexe Fe—SH comportant un ligand hydrosulfure impliqué dans une liaison hydrogène, telle que celle trouvée dans les hémoglobines des bactéries Bacillus subtilis et Thermobifida fusca.
Chemical tools for the study and understanding of the role hydrogen sulfide in biology
Pas de résumé en anglais
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