Thèse soutenue

La gouvernance d'un système : vers une gestion dynamique des risques

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Auteur / Autrice : Darine Bakkour
Direction : Robert KastJean-Michel Salles
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences économiques
Date : Soutenance le 02/12/2013
Etablissement(s) : Montpellier 1
Ecole(s) doctorale(s) : Économie et Gestion de Montpellier (École Doctorale ; 2009-2014)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire montpelliérain d'économie théorique et appliquée (Montpellier ; ....-2017)
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Robert Kast, Jean-Michel Salles, André Lapied, Jean-Baptiste Ferrari, Geoffroy Enjolras, Carlos Arida
Rapporteurs / Rapporteuses : André Lapied, Jean-Baptiste Ferrari

Mots clés

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Résumé

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L'augmentation du nombre des sinistres à grande échelle d'origine climatique, technologique, sanitaire, et bien d'autres, nous interpelle sur le mode de gouvernance des systèmes concernés, sur les choix de couverture de ces risques et sur les mesures de prévention mises en place. La question qui a animé notre recherche est : dans quelle mesure la gouvernance d'un système favorise-t-elle la gestion des risques ? Notre analyse empirique s'appuie sur deux cas d'étude, qui se concentrent, sur la gouvernance d'un système face à des risques catastrophiques pour l'un, et des risques communs pour l'autre. D'une part, les risques majeurs sont connus comme étant très peu probables mais avec de possibles lourdes conséquences. La dynamique de la gouvernance adaptative, pour la gestion des risques majeurs d'un système, souligne la nécessité d'adopter une approche flexible (dynamique). Nous proposons ainsi un cadre d'évaluation de la capacité d'adaptation d'un système dans le domaine des risques majeurs. D'autre part, les risques communs affectent l'ensemble de la population. Face aux risques communs dont les conséquences s'étalent dans le futur, nous considérons que la gouvernance adaptative dans une démocratie délibérative se réfère au paradigme selon lequel la gouvernance permet aux décideurs de se projeter vers le long terme. Le dilemme consiste à prendre (à présent) des décisions (c.-à-d. des risques, au sens général du terme) dont les effets (ou les conséquences) ne se font sentir que dans le futur. La gouvernance d'un système doit favoriser la gestion des risques. Notre travail de recherche est structuré autour de trois parties (i.e. « Gouvernances et risques », « La gouvernance d'un système exposé à un risque catastrophique », et « La gouvernance d'un système exposé à un risque commun »), chacune composée de trois chapitres. L'objectif ultime de la gestion des risques, voire des incertitudes qui caractérisent nos sociétés contemporaines est une raison d'être légitime des modes dynamiques de gouvernance qui incitent les différents acteurs à travailler ensemble, de diverses manières, afin de relever les défis auxquels ils sont confrontés.