Thèse soutenue

La génétique formelle chez Chlamydomonas reinhardtii : un outil puissant de dissection du catabolisme de l’amidon
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Auteur / Autrice : Hande Tunçay
Direction : David Dauvillée
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Aspects moléculaires et cellulaires de la biologie
Date : Soutenance le 12/12/2013
Etablissement(s) : Lille 1
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Biologie-Santé (Lille)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Unité de glycobiologie structurale et fondamentale (UGSF)

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Mots clés libres

Résumé

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Ces 20 dernières années ont été consacrées à la dissection du réseau enzymatique complexe aboutissant à l’édification de l’amidon alors que bien moins de données ont été obtenues en ce qui concerne la dégradation ou les phénomènes de régulation de cette voie métabolique. Le métabolisme de ce polysaccharide nécessite plus de 40 gènes aussi bien chez la microalgue la plus primitive que chez les plantes les plus évoluées. Ce résultat est surprenant si on considère que l’amidon n’est composé que d’un seul sucre, le glucose, et contient uniquement que deux types de liaisons chimiques. En sus de son intérêt pour les industries alimentaire et des matériaux, un intérêt grandissant pour la compréhension des phénomènes de mobilisation de l’amidon chez les microalgues est apparu du fait de l’importance de ces organismes pour la production de bioénergies. Tandis que la majorité des données disponibles à ce jour proviennent d’approches de génétique inverse chez la plante modèle Arabidopsis thaliana, nous proposons d’étudier le catabolisme de l’amidon via une stratégie de génétique formelle dans un système plus convenu pour une telle approche que les plantes modèles : l'algue verte unicellulaire Chlamydomonas reinhardtii. La construction et le crible d’une banque de mutants d’insertion nous ont permis d’isoler plus de 40 souches déficientes pour la mobilisation et représente une ressource essentielle pour une compréhension complète des mécanismes de dégradation de l’amidon. Nos caractérisations biochimiques, enzymologiques et moléculaires sur ces mutants nous ont permis d’identifier un nombre appréciable de fonctions impliquées plus ou moins directement dans le processus.