Thèse soutenue

Vaporisation et autoinflammation de gouttes d'éthanol et 1-propanol : influence de l'eau

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Auteur / Autrice : Sanisah Binti Saharin
Direction : Luis Le Moyne
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Mécanique et énergétique
Date : Soutenance le 04/02/2013
Etablissement(s) : Dijon
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences pour l'ingénieur et microtechniques (Besançon ; 1991-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Département de Recherche en Ingénierie des Véhicules pour l'Environnement (DRIVE) (Nevers)
Jury : Président / Présidente : Roger Prud'homme
Examinateurs / Examinatrices : Raed Kafafy, Benoîte Lefort, Céline Morin
Rapporteurs / Rapporteuses : Pascal Higelin, José-Vincente Pastor

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Une étude expérimentale de la vaporisation de goutte d'éthanol et de propan-1-ol a été réalisée. Le dispositif expérimental est constitué d’une enceinte chauffée à l’intérieur de laquelle se trouve le support de goutte. Il est formé par deux fibres en quartz croisées. La goutte d'alcool se trouve à l'intersection de ces fibres. Le diamètre initial de la goutte est contrôlé, il varie entre 300 et 600µm. L’étude est faite de 298 à 973K et à pression atmosphérique. La théorie de l’état quasi-stationnaire est utilisée pour comparer et expliquer tous les résultats expérimentaux. L'impact réel de la concentration d'eau sur la vaporisation d'une goutte d'éthanol est également examiné. Deux périodes sont observées sur les courbes en d2. Ceci montre clairement que la vaporisation d'une goutte d'éthanol est accompagnée par la condensation de la vapeur d'eau à la surface de la goutte. L’évolution des taux instantanés de vaporisation du propan-1-ol et de l'éthanol confirme ce phénomène. Les délais d’autoinflammation de l'éthanol, du propan-1-ol et des mélanges d'éthanol et de l'eau ont été mesurés dans une machine de compression rapide. Les conditions de l’étude sont : une pression de compression de 30bar, la gamme de température variant de 750 à 860K, pour des mélanges stoechiométriques carburant/air. Les délais d’autoinflammation enregistrés diminuent lorsque la température augmente. Le propan-1-ol est plus réactif que l'éthanol, ce qui se traduit par des délais d’autoinflammation plus courts. Cependant, l'addition de l'eau à l'éthanol augmente la réactivité du mélange et se traduit par une réduction des délais d’autoinflammation