Thèse soutenue

La notion de partie dans l'arbitrage

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Auteur / Autrice : Smahane Akhouad
Direction : Thomas Clay
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Droit privé
Date : Soutenance en 2012
Etablissement(s) : Versailles-St Quentin en Yvelines

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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L’arbitrage présente une nature hybride, conventionnelle par sa source, juridictionnelle par son issue, qui est sans conteste la marque de son succès. Pourtant, l’identification des parties à l’arbitrage pose à l’heure actuelle de nombreuses difficultés. Si, normalement, seules les parties signataires de la convention d’arbitrage sont engagées à l’arbitrage, il est des cas où un litigant devient partie à l’arbitrage sans l’avoir voulu. À cet égard, on assiste aujourd’hui à un phénomène d’attraction de l’arbitrage sur des personnes n’ayant pas décidé de s’en remettre à des arbitres pour le règlement de leurs litiges. À l’inverse, il est d’autres cas où une partie signataire n’est plus engagée par le contrat parce que, par exemple, celui-ci a été cédé et se retrouve donc tiers à l’arbitrage, et la jurisprudence continue pourtant d’exclure des personnes ayant un intérêt à faire arbitrer leur différend au motif qu’elles sont étrangères à la convention d’arbitrage. En d’autres termes, la partie à la convention d’arbitrage, et la partie au procès arbitral ne sont pas nécessairement les mêmes. L’étude entreprise a pour ambition de redessiner les contours de la notion de partie afin de déterminer avec précision qui est, ou n’est pas, engagé par l’arbitrage. Il s’agira de partir des fondations de la notion de partie pour comprendre comment, lorsqu’elle est appliquée à l’arbitrage, elle s’en écarte afin de la colorer d’une certaine originalité. En d’autres termes, l’étude a pour objectif de proposer une notion raisonnée de la notion de partie dans l’arbitrage.