L'organisation fondée sur le savoir : caractéristiques et utilité théorique et pratique
| Auteur / Autrice : | Alya Charfi |
| Direction : | Sandrine Fernez-Walch, Jamil Chaabouni |
| Type : | Thèse de doctorat |
| Discipline(s) : | Sciences de gestion - Stratégie |
| Date : | Soutenance le 18/12/2012 |
| Etablissement(s) : | Toulouse 1 |
| Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de Gestion TSM (Toulouse) |
| Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Centre de Recherche en Management (Toulouse) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Au cours des années 80, sont apparues des théories traitant du concept de savoir, qui considèrent ce dernier comme la ressource la plus importante pour les entreprises eu égard à sa portée stratégique. D’après ces théories, les entreprises valoriseraient leur savoir pour créer un avantage concurrentiel, ceci selon une démarche volontariste. Le rôle de l’organisation dans la valorisation du savoir apparaît comme un élément clé de ces théories. Certains travaux, rattachant la valorisation du savoir à une ou deux caractéristiques organisationnelles, proposent des modèles uni factoriel ou bi factoriel de valorisation du savoir. Cependant, la littérature n’établit pas de consensus sur la nature et le nombre des caractéristiques organisationnelles en faveur de la valorisation du savoir, et ne permet pas de définir clairement une organisation qui serait, intentionnellement, fondée sur le savoir. C’était l’objectif de la recherche. Cette thèse vise à proposer un modèle qui puisse caractériser une organisation fondée sur le savoir et qui puisse aider les gestionnaires à valoriser le savoir de leurs entreprises pour en créer un avantage concurrentiel.Une revue de la littérature, a permis de réunir, dans un modèle multifactoriel, six caractéristiques pouvant être rattachées à une organisation désireuse de valoriser son savoir. A travers une recherche qualitative par études de cas, le modèle élaboré a été confronté à la réalité du terrain de deux entreprises françaises et d’une entreprise tunisienne. Les résultats obtenus, laissent suggérer que la valorisation du savoir pourrait être favorisée par l’implication de la direction générale pour conférer au savoir une dimension stratégique et par l’organisation des activités non récurrentes en mode processus de type projet. L’existence de processus de gestion de savoir, l’exploitation des informations internes et externes et l’utilisation des TIC sont aussi de nature à faciliter la valorisation du savoir. La recherche empirique a montré enfin que les entreprises favorisent la valorisation du savoir en menant des actions en faveur du réseautage externe.