Gestion des risques : mesures et stratégies : analyse empirique de la gestion des risques dans les entreprises non financières françaises
| Auteur / Autrice : | Hassen Raïs |
| Direction : | Thomas-Olivier Léautier |
| Type : | Thèse de doctorat |
| Discipline(s) : | Sciences de gestion |
| Date : | Soutenance le 27/11/2012 |
| Etablissement(s) : | Toulouse 1 |
| Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de Gestion TSM (Toulouse) |
| Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Centre de Recherche en Management (Toulouse) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Cette thèse s’inscrit dans la lignée des recherches empiriques sur les déterminants de la gestion des risques (Bodnar et al, 2001, Grant et Marshal, 2002, Bailly, El Masry, 2003, Benkhediri, 2006, Judge, 2006). Ces travaux testent différentes hypothèses pour expliquer les stratégies gestion des risques mises en œuvre par entreprises non financières. La contribution de cette thèse est la constitution d’une base de données quantitative incluant non seulement les stratégies de gestion des risques de 400 entreprises non financières françaises mais aussi l’organisation de la fonction gestion des risques au sein de ces entreprises.Les analyses empiriques menées sur ces données conduisent aux résultats suivants : • La sophistication de l’organisation de la fonction gestion des risques d’une entreprise est principalement déterminée par son secteur d’activité, sa diversification, ses liquidités et sa taille.• La sophistication de l’organisation de la gestion des risques d’une entreprise est un facteur explicatif important de la sophistication de sa stratégie de gestion des risques• L’absence de couverture externe par des produits dérivés, n’est pas le fait de la non prise en compte des risques, mais résulte, dans 25% des cas, d’une stratégie active d’assurance interne. • La stratégie de couverture par les produits dérivés est déterminée par l’importance de la fonction gestion des risques, la croissance de l’entreprise, les avantages fiscaux et la taille. • L’utilisation de l’assurance pour couvrir les risques opérationnels est distribuée « en U » par rapport à la taille des entreprises : les plus petites et les plus grandes utilisent plus l’assurance que les moyennes.