Thèse de doctorat en Science politique
Sous la direction de Jean-Charles Szurek.
Soutenue le 19-10-2012
à Paris 10 , dans le cadre de École Doctorale Droit et Science Politique (Nanterre) .
Le président du jury était Dominique Darbon.
Le jury était composé de Jean-Charles Szurek, Dominique Darbon, Abdel Wedoud Ould Cheikh, Johanna Siméant, Sandrine Lefranc.
Les rapporteurs étaient Abdel Wedoud Ould Cheikh, Johanna Siméant.
Cette thèse rend compte de la crise de 1989 en Mauritanie, de ses ressorts lointains et complexes, et du processus inabouti de sortie négociée d’un conflit longtemps recouvert du voile du déni et du silence. Au-delà d’une simple histoire événementielle, elle se propose de considérer les raisons, pour parler comme George Mosse, de la « brutalisation » de la société mauritanienne, la signification dont cette violence et son exacerbation était porteuse et la « politique de réconciliation » initiée par les gouvernements successifs après la chute du président Ould Taya en août 2005. Ce travail, qui est donc une écriture de l’histoire du passé violent et de ses voies d’extrication en Mauritanie, a supposé de notre part de répondre à deux impératifs : premièrement, comprendre le sens des événements, le comment et le pourquoi. Autrement dit, travailler, tout en les interrogeant, à la restitution objective des faits. Deuxièmement, évoquer ce qu’a été la politique de l’Etat mauritanien pour faire face à son histoire problématique, faite de tensions ethniques et sociales, et trouver une issue à la crise.
The violent past and politics of repentance in Mauritania : 1989-2012
Cette thèse rend compte de la crise de 1989 en Mauritanie, de ses ressorts lointains et complexes, et du processus inabouti de sortie négociée d’un conflit longtemps recouvert du voile du déni et du silence. Au-delà d’une simple histoire événementielle, elle se propose de considérer les raisons, pour parler comme George Mosse, de la « brutalisation » de la société mauritanienne, la signification dont cette violence et son exacerbation était porteuse et la « politique de réconciliation » initiée par les gouvernements successifs après la chute du président Ould Taya en août 2005. Ce travail, qui est donc une écriture de l’histoire du passé violent et de ses voies d’extrication en Mauritanie, a supposé de notre part de répondre à deux impératifs : premièrement, comprendre le sens des événements, le comment et le pourquoi. Autrement dit, travailler, tout en les interrogeant, à la restitution objective des faits. Deuxièmement, évoquer ce qu’a été la politique de l’Etat mauritanien pour faire face à son histoire problématique, faite de tensions ethniques et sociales, et trouver une issue à la crise.
Il est disponible au sein de la bibliothèque de l'établissement de soutenance.
Cette thèse a donné lieu à une publication en 2013 par Institut universitaire Varenne à [Bayonne]
Le passé violent et la politique du repentir en Mauritanie : 1989-2012