Thèse de doctorat en Sciences de l'Information et de la Communication
Sous la direction de David Buxton.
Soutenue en 2012
à Paris 10 , dans le cadre de École doctorale Lettres, langues, spectacles (Nanterre) .
Depuis l’avènement de l’Internet et de ce que l'on appelle communément la « société de l’information », on constate une prolifération de discours différents qui tentent de lui donner sens. Cet environnement discursif pluriel se partage entre deux positions antagonistes : d’un coté celle des alarmistes et de l’autre celle des apologistes de l’ère informationnelle. Notre étude se focalise sur cette dernière catégorie. Nous avons abordé le cyberdiscours (en référence au projet cybernétique de Wiener) comme un phénomène générationnel et pluridimensionnel. Notre champ d’investigation nous a mené vers une triple approche de l’apologie de l’information, en tant que discours techno-scientifique, discours culturel, et discours politico-médiatique. À partir de la version originale des « cyberdiscours », nous avons pu apprécier les permanences et les évolutions des deux versions suivantes afin de sonder les principes constitutifs d’un patrimoine discursif commun.
Since the advent of the Internet and the “information society” there has been a proliferation of discourses that try to give meaning to the latter term. This plural discursive environment is divided between two antagonistic visions: on the one hand, the alarmists, and on the other hand the apologists for the information age. We have focused on the second category, considering “cyberdiscourse” (referring to Wiener’s cybernetic project) as a generational and multidimensional phenomenon. Our field of investigation has led us to a three-pronged approach to information as a technico-scientific, cultural and political discourse. Starting from the original version of cyberdiscours, we have seen regularities and changes which explore the essential principles of a common discursive tradition.