Thèse soutenue

« Les fleurs de Baudelaire dans le jardin de Bessiki » : le symbolisme géorgien dans ses rapports avec la France et la Russie

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Maïa Varsimashvili-Raphael
Direction : Karen Haddad-Wotling
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Littératures comparées
Date : Soutenance le 23/01/2012
Etablissement(s) : Paris 10
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Lettres, langues, spectacles (Nanterre, Hauts-de-Seine ; 2000-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de recherches en littérature et poétique comparées (Nanterre, Hauts-de-Seine)
Jury : Président / Présidente : Jean-Louis Backès
Examinateurs / Examinatrices : Karen Haddad-Wotling, Jean-Louis Backès, Bernard Outtier
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Louis Backès, Bernard Outtier

Résumé

FR  |  
EN

Au début du XXe siècle, le symbolisme prend une ampleur internationale et traduit la tendance à double sens du monde moderne : une « universalisation» et, en même temps, une accentuation des particularités nationales. Ses sources d’inspiration, nombreuses, vont des traditions nationales aux mouvements avant-gardistes. L’œuvre artistique devient un espace de correspondances, de synthèse, de croisement de différentes sensibilités. Le symbolisme, en Géorgie aussi bien qu’en Russie ou en France, traduit un « climat », un milieu intellectuel et artistique, un système de valeurs socio-culturelles. Le symbolisme géorgien se présente non seulement comme un laboratoire de recherches artistiques, mais il apporte également sa vision du monde moderne et prend part à la structuration de la conscience nationale. Le poète géorgien annonce sa participation à l’épopée de la liberté sur un plan individuel, national ou universel. Le symbolisme s’avère être à la fois un instrument de destruction des valeurs établies mais aussi de création des valeurs nouvelles. Ces valeurs s’inscrivent dans le cadre de systèmes de représentation qui changent d’un pays à l’autre. L’observation de la transmission du « message symboliste » dans des contextes différents démontre qu’il n’y a pas un seul modèle de symbolisme mais que l’on peut parler « des symbolismes ».