Le dansé et l’art comme véhicule : butô(s) entre France et Japon
Auteur / Autrice : | Anne-Laure Lamarque |
Direction : | Jean-Marie Pradier |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Théâtre |
Date : | Soutenance en 2012 |
Etablissement(s) : | Paris 8 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Esthétique, sciences et technologie des arts (Saint-Denis, Seine-Saint-Denis) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Cette étude met en perspective les modalités de l’action de danser – le dansé – dans le cadre de six démarches Butô développées par des danseurs en France et au Japon : Claude Magne, Richard Cayre, Carlotta Ikeda en France, et Ko Murobushi, la compagnie Dairakudakan (Akaji Maro) et Yoshito Ôno au Japon. Il s’agit de l’étude de l’élaboration performative de ces danses, la fabrique de celles-ci. L’investigation des modalités de ces cheminements et l’étude des actions des performeurs se réalisant essentiellement à travers l’engagement personnel dans ces voies de pratiques. Comment pourrions-nous caractériser ces cheminements qui s’opèrent dans la durée sur le long terme, et qui, à travers la mise en œuvre des techniques du corps ainsi que les procédés discursifs qui les accompagnent, rendent indissociables art et chemin de vie ? La question principale à laquelle nous tentons de répondre dans cette étude est : En quoi des artistes danseurs, en France et au Japon, par leur recherche sur les processus spécifiques qui conduisent à la pratique de butô(s), génèrent-t-ils des pensées/actions, des façons d’être, qui permettent de reconsidérer les notions d’action, de cognition, d’imaginaire, d’art, et de rapport au monde ? Cette recherche ouvre sur la question de l’art et de son champ opératoire, sur les rapports entre art et société et elle s’inscrit au sein du vaste champ de recherche sur les pratiques performatives (projet de l’ethnoscénologie) ou sur « les comportements humains méta quotidiens » (Grotowski).