Thèse soutenue

Etude de classes de fonctions de coût régulières

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Auteur / Autrice : Denis Kuperberg
Direction : Thomas Colcombet
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Informatique
Date : Soutenance en 2012
Etablissement(s) : Paris 7

Résumé

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Cette thèse se place dans la lignée des extensions quantitatives du modèle des automates finis. La théorie des fonctions de coût régulières, développée par Thomas Colcombet à la suite des travaux avec Mikolaj Bojanczyk, propose un cadre satisfaisant pour étendre de manière quantitative un large spectre de résultats portant sur les langages réguliers. L'objectif de cette thèse est d'obtenir de tels résultats, ainsi que d'étudier des classes plus spécifiques aux fonctions de coût, qui n'ont pas de contrepartie du côté des langages réguliers. La thèse se divise en trois parties pour identifier clairement le domaine sur lequel les fonctions de coût sont définies : mots finis, mots infinis et arbres infinis. Sur les mots finis et infinis, on généralise de nombreux résultats de théorie des langages réguliers, souvent en montrant l'équivalence entre plusieurs formalismes (en termes d'automates, de logique, ou de semigroupes). On montre en particulier que la notion de congruence syntactique peut s'étendre à ce cadre quantitatif. On étudie également la classe temporelle, propre aux fonctions de coût. Sur les arbres infinis, on montre que le théorème de Rabin-Kupferman-Vardi sur les langages se généralise de manière inattendue, et donne naissance à la classe des fonctions de coût quasi-faibles. L'étude de cette classe nous permet d'obtenir un résultat de décidabilité sur les langages d'arbres infinis : on peut décider si un langage Büchi est faible.