Thèse de doctorat en Langues, civilisations et sociétés orientales
Sous la direction de Jean-Patrick Guillaume.
Soutenue le 10-12-2012
à Paris 3 , dans le cadre de École doctorale Langage et langues (Paris) , en partenariat avec Centre des Etudes Arabes et Orientales (Paris) (laboratoire) .
Le président du jury était Mohammad Ali Amir-Moezzi.
Le jury était composé de Jean-Patrick Guillaume, Mohammad Ali Amir-Moezzi, Pierre Larcher, José Costa.
La langue arabe est un des outils essentiels à l’analyse des données scripturaires à caractère juridique. C’est pourquoi les jurisconsultes musulmans ont développé dans leurs traités sur la méthodologie juridique, une linguistique qui n’a rien à envier à celle des grammairiens arabes classiques. Le "Muhtasar" d’ Ibn al- Hâğib est une des références en la matière. Ce travail vise d’une part, à déterminer le rôle de la langue arabe dans l’interprétation du Coran et de la Sunna. D’autre part, il tient à éclairer les procédés analytiques mis en œuvre par les usulistes dont ibn al- Hâğib en vue d’une analyse globale du discours.
Linguistic aspects in the legal thinking of Ibn al- Hâğib (571-646/ 1175-1248)
The Arabic language is one of the main Tools to analyze oly legal elements. That’s why, the Muslim lawyers developed across their treatises about the legal methodology a part of linguistic that has nothing to envy to the classical Arabic grammar Works. The Ibn al- Hağib’s "Muhtasar" is one of the references in this field. This work aims to determine the Arabic language’s contribution in t e Koran and Sunna’s interpretation. On the other hand, it also holds to light up the analytic processes implemented by the usûl al-fiqh writers like Ibn al- Hâğib in scope to a global analysis of the speech.