Auteur / Autrice : | Céline Duraffourg |
Direction : | Philippe Berthier |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Littérature et civilisation françaises |
Date : | Soutenance le 02/04/2012 |
Etablissement(s) : | Paris 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Littérature française et comparée (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de Recherche sur les Poétiques du XIXe siècle (Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Patrick Marot |
Examinateurs / Examinatrices : Philippe Berthier, Patrick Marot, Dominique Viart, Marie-Hélène Boblet |
Mots clés
Résumé
Le chevet a été choisi comme outil pour cette étude car il représente, pour nous, l’écriture même de Julien Gracq : l’observation, la remémoration, la transmutation, toutes ces étapes non seulement comportent la notion de chevet, mais elles constituent aussi plénièrement l’écriture gracquienne. D’emblée, nous affirmons qu’il n’est pas question de traquer, même au figuré, l’individu, mais toujours de rechercher comment l’intime s’infiltre dans la langue. Car le chevet, ou plutôt l’image du chevet, symbolise à nos yeux l’intime gracquien. Cette image du chevet va se révéler plurielle, et nous guide à travers nos trois axes d’étude. Tout d’abord, l’écoute intérieure de l’écrivain laisse immédiatement affleurer une mise au chevet du monde qui se perçoit grâce à une grande acuité de perception. Cette écoute intérieure va dévoiler en outre une intense mise au chevet de soi : Gracq s’écoute, Gracq se remémore, Gracq noue finalement un pacte d’étroite intimité avec lui-même. Ce qui a tendance à exclure le lecteur. Mais celui-ci parvient pourtant à entrer en résonance avec cette langue. Enfin la mise à l’écoute de cette langue va révéler une forte permanence de l’imaginaire malgré une évolution certaine de l’écriture.