Auteur / Autrice : | Astrid Moatti-Klein |
Direction : | Francis Balle |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de l'information et de la communication |
Date : | Soutenance le 22/06/2012 |
Etablissement(s) : | Paris 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des sciences économiques et gestion, sciences de l'information et de la communication (Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Jacques Barrat |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Marie Cotteret, Jean-Paul Bled |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Avec l’entrée d’internet dans notre quotidien, avec les réseaux sociaux, dans un monde de plus en plus numérique et mobile, le recours à la communication par internet est indispensable dans les stratégies de communication, et particulièrement en communication de crise. Une enquête, auprès d’universités françaises, permet d’analyser, à partir de l’exemple de la grippe A, comment internet est devenu un outil majeur dans la communication des universités en situation de crise. La communication par internet est d’abord une aide. Elle permet de diffuser largement les messages d’information et de prévention. A ce titre, elle est une communication interne. Elle aide aussi l’établissement à assurer la continuité du service public d’enseignement, grâce aux outils numériques qu’il développe. Mais la communication par internet présente aussi des risques. Elle peut être brouillée, altérant ainsi les effets attendus, comme il a été constaté lors de la campagne de communication sur la vaccination. Elle peut aussi être victime d’attaques, parce que toute communication empruntant la voie internet est menacée, posant ainsi le problème de la sécurité des systèmes d’information. En cas de crise, les établissements seraient confrontés, d’une part à la nécessité de maîtriser les techniques de communication, d’autre part aux besoins liés à l’utilisation des outils numériques ; mais aussi aux risques pesant sur les systèmes d’information. Prévoir, dans la mesure du possible, la survenance de problèmes qui pourraient se poser en cas de crise, est nécessaire. En se préparant à l’avance à la gestion de crise, grâce notamment à la mutualisation des moyens et à une prise de conscience des risques, les universités pourraient mieux maîtriser ces difficultés.