Le Feu au corps : essai sur les métamorphoses suivant l'aspect de l'évolution dans l'involution de la forme
Auteur / Autrice : | Mohamed Rekik |
Direction : | Michel Sicard |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Arts et sciences de l'art. Arts plastiques |
Date : | Soutenance en 2012 |
Etablissement(s) : | Paris 1 |
Mots clés
Résumé
Ma thèse s'attache à savoir comment et pourquoi «le corps» envahit par «le feu» et la flamme est employé dans la pratique artistique contemporaine, Le feu possède un très fort caractère d'ambivalence dans l'imaginaire des hommes. Il est souvent associé à la couleur rouge, au cœur. Tantôt il incarne la passion, l'amour ou la colère, tantôt il symbolise l'esprit. Il est essentiel à la vie. Il réchauffe et éclaire, il cuit les aliments, il protège du danger et du mal, il détruit pour purifier. Il est encore amour spirituel; dans la verticalité de sa flamme il faut voir la symbolisation de l'élévation spirituelle et immatérielle, il brille au Paradis. Mais le feu est aussi puissamment destructeur. Il brûle sous terre en Enfer au cœur des volcans comme dans le ciel. Mon hypothèse de travail est que l'obtention d'une image du corps autre, restructuré de façon novatrice, implique une déstructuration préalable. C est par une pratique artistique réflexive et créative que j'espère tester la validité de cette hypothèse; pour ce faire je vais tenter de cibler l'image recherchée tout d'abord, il un niveau conceptuel, puis dans un déroulement souhaité logique, il un niveau formel. La démonstration plastique s'appuiera sur des recherches et des divers possibles attachés au feu et au corps. A ma grande surprise, et au fil des recherches élaborées sur l'effet du feu brûlant, les aboutissements formels infinis se métamorphosent pour donner naissance et apparition a des nombreuses corps étranges. Je m’arrêterai là, je ne chercherai pas à démontrer le mécanisme de cette métamorphose mais au contraire, cette inflammation subit par le feu, pour sortir du sujet qui m'occupe.