Auteur / Autrice : | Lysiane Tendil |
Direction : | Patrick Sentis |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de Gestion |
Date : | Soutenance le 09/01/2012 |
Etablissement(s) : | Montpellier 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | Économie et Gestion de Montpellier (École Doctorale ; 2009-2014) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de Recherche sur le Management et les Marchés (Montpellier) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Patrick Sentis, Véronique Bessière, Michel Poitevin |
Rapporteurs / Rapporteuses : Ulrich Hege, Philippe Desbrières |
Mots clés
Résumé
Le financement des entreprises biotechnologiques (EB) est abordé selon deux axes principaux de recherche, les contraintes financières (CFI) et les structures financières (SF). Notre objectif est d'examiner, dans une perspective internationale, l'existence de CFI et d'une SF particulière pour ce type de firmes qui appartiennent à la catégorie des entreprises technologiquement innovantes (ETI). Pour ce faire, nous scindons les pays de notre échantillon en modèles de capitalisme, avec d'un côté, les EB des pays « néo- ou ultra-libéraux » (PL) et de l'autre, « intermédiés » (PI). Ce découpage nous permet de révéler les différences « systémiques ». Par ailleurs, des considérations individuelles (caractéristiques des EB) et conjoncturelles (prise en compte du krach boursier du printemps 2000) sont intégrées en tant qu'autres déterminants des conditions de financement des EB. Il ressort de cette triple approche (structurelle, conjoncturelle et individuelle) (abordée selon les données de panel) que des différences s'observent au niveau agrégé entre PL et PI, et entre PL (hors USA et USA seuls) que ce soient dans les CFI ou les SF. Néanmoins, il semblerait que les émissions publiques d'actions soient partout très importantes en termes de CFI et de SF. Mais, en revanche, le coût du capital des EB n'est pas apparu significatif.