Gouvernance et institutions dans les décisions d'investissement privé dans les pays en développement
Auteur / Autrice : | Clarisse Nguedam Ntouko |
Direction : | Patrick Plane, Patrick Guillaumont |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance le 12/12/2012 |
Etablissement(s) : | Clermont-Ferrand 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des sciences économiques, juridiques, politiques et de gestion (Clermont-Ferrand) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre d'études et de recherches sur le développement international (Clermont-Ferrand) |
Jury : | Président / Présidente : Gérard Duchêne |
Examinateurs / Examinatrices : Patrick Plane, Patrick Guillaumont, Patricia Augier, Mohamed El Arbi Chaffai, Vianney Dequiedt | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Patricia Augier, Mohamed El Arbi Chaffai |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Cette thèse analyse l’impact des facteurs institutionnels et de la gouvernance sur l’investissement privé dans les pays en développement. La problématique de la « bonne gouvernance » et de l’amélioration de la qualité institutionnelle notamment dans les pays en développement sont au coeur des préoccupations de la communauté internationale. Pour autant, il n’existe pas un cadre institutionnel et un système de gouvernance unique et optimal qui s’imposeraient de manière exogène à tous les pays, car les facteurs culturels, historiques et anthropologiques modèlent la qualité des institutions et le mode de gouvernance. En effet, si les pays peuvent avoir un objectif commun, celui d’un cadre institutionnel permettant notamment de garantir la viabilité et la crédibilité du climat d’investissement, ils démarrent tous de points différents, marqués par des caractéristiques propres.Ces facteurs nous emmènent à privilégier une approche relativiste et non normative de la qualité des institutions et de la gouvernance. Cependant,tous les cadres institutionnels ne se valent pas. Certaines configurations institutionnelles accroissent l’incertitude et l’irréversibilité de l’investissement. Nos analyses placent le déficit de gouvernance et la faiblesse des institutions au cœur de la problématique de l’incertitude et de l’irréversibilité de l’investissement dans les pays en développement. Nous adoptons dans cette thèse une démarche plurielle consistant en une analyse macroéconométrique qui permet d’apprécier le comportement de l’investissement au niveau agrégé, et une analyse microéconométrique qui a l’intérêt de prendre en compte l’hétérogénéité des comportements d’investissement des entreprises. Un accent particulier est porté à l’Afrique subsaharienne qui est la région ayant le plus faible taux d’investissement.