Thèse soutenue

La coaction en droit pénal

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Elisa Baron
Direction : Valérie Malabat
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Droit
Date : Soutenance le 07/12/2012
Etablissement(s) : Bordeaux 4
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale de droit (Pessac, Gironde ; 1991-....)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Institut de sciences criminelles et de la justice (Bordeaux)
Jury : Président / Présidente : Jean-Christophe Saint-Pau
Examinateurs / Examinatrices : Valérie Malabat, Jean-Christophe Saint-Pau, Xavier Pin, Philippe Bonfils, Bertrand de Lamy
Rapporteurs / Rapporteuses : Xavier Pin, Philippe Bonfils

Résumé

FR  |  
EN

Le coauteur est traditionnellement défini en droit pénal comme l’individu qui, agissant avec un autre, réunit sur sa tête l’ensemble des éléments constitutifs de l’infraction. Pourtant, il est permis de douter de la pertinence de cette affirmation tant la jurisprudence comme la doctrine en dévoient le sens.En réalité, loin d’être cantonnée à une simple juxtaposition d’actions, la coaction doit être appréhendée comme un mode à part entière de participation à l’infraction. En effet, elle apparaît comme un titre d’imputation à mi-chemin entre l’action et la complicité, auxquelles elle emprunte certains caractères. Autrement dit, elle se révèle être un mode de participation à sa propre infraction. Surtout, son particularisme est assuré par l’interdépendance unissant les coauteurs : parce que chacun s’associe à son alter ego, tous sont placés sur un pied d’égalité. Ces différents éléments, qui se retrouvent dans sa notion et dans son régime, permettent ainsi d’affirmer la spécificité de la coaction tout en renforçant la cohérence entre les différents modes de participation criminelle.