Les récits des voyageurs britanniques en Asie centrale au XIXe siècle (1840-1890)
Auteur / Autrice : | Irina Kantarbaeva-Bill |
Direction : | Françoise Besson |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Études anglophones |
Date : | Soutenance le 28/10/2011 |
Etablissement(s) : | Toulouse 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Arts, Lettres, Langues, Philosophie, Communication (Toulouse) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Catherine Lanone |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean Viviès, Derek C. Offord |
Mots clés
Résumé
Le genre de récit de voyage était très prisé au XIXe siècle, plus encore lorsqu’il concernait des contrées mythiques sur lesquelles se greffait le désir d’exotisme et la recherche de racines communes de générations d’Européens. De ce point de vue, l’Asie centrale ne fait pas exception. La rivalité russo-britannique pour le partage des zones d’influence avait provoqué une multiplication des voyages vers cet Orient mal connu. Parmi les récits britanniques les plus populaires de cette époque se distinguent ceux d’Alexander Burnes, observateur militaire, d’Arminius Vambéry, orientaliste, de Florentia Sale et de Frances Duberly, épouses d’officiers, de Henry Lansdell, prêtre anglican, de Frederick Burnaby, aventurier, etc. Ces textes représentent un genre multiforme, pris à un carrefour de discours difficiles à unifier. Tout en prenant compte la diversité de cette production littéraire, notre thèse tente de mettre en lumière la question de l’altérité que pose inévitablement le récit de voyage ainsi que d’étudier les enjeux géopolitiques et littéraires de l’écriture de voyage britannique en Asie centrale au XIXe siècle. Cette historicisation nous est nécessaire pour éviter la simplification du discours orientaliste des voyageurs britanniques tout autant qu’un ensemble de stéréotypes dépréciatifs, conduisant à légitimer un comportement impérialiste.