Dynamique de construction et enjeux de développement du système d’enseignement supérieur et de recherche au Sénégal
Auteur / Autrice : | Jean Alain Luidevick Goudiaby |
Direction : | Daniel Filâtre, Gora Mbodj |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sociologie |
Date : | Soutenance le 02/07/2011 |
Etablissement(s) : | Toulouse 2 en cotutelle avec Université de Saint-Louis (Sénégal) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Temps, Espaces, Sociétés, Cultures (Toulouse) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Yann Lebeau, Vincent Simoulin |
Rapporteurs / Rapporteuses : Essè Aziagbédé Amouzou, Jean-Émile Charlier |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
En partant du postulat d’un processus de création des universités et centres de recherche mais également de la compréhension de l’action publique, cette thèse répond à la question de savoir comment se structure et se construit aujourd’hui le système d’enseignement supérieur et de recherche au Sénégal. Ce processus prend en compte l’intégration du système dans le contexte global de transformation du savoir, des universités et de la recherche.Se basant sur une méthode compréhensive – à travers des entretiens ciblés, de l’observation directe et de l’analyse de documents de référence – la thèse montre que cette dynamique de construction repose sur trois dimensions essentielles : l’héritage institutionnel ou colonial, l’héritage culturel et la logique marchande. Cette dernière logique autorise le déplacement des frontières tout en introduisant une porosité des espaces de normalisation, de certification et de régulation. Ainsi, à travers les transformations du système soumis à des niveaux de contraintes différents et variés, cette dynamique de construction repose sur une logique duale, celle de la « dissociation raisonnée », qui permet l’articulation des trois pôles référentiels (la marchandisation, l’héritage colonial et culturel) et donne une particularité au système sénégalais d’enseignement supérieur et de recherche.