Thèse soutenue

Etude de thérapies génique et pharmacologique visant à restaurer les capacités cognitives d’un modèle murin de la Dystrophie musculaire de Duchenne

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Auteur / Autrice : Caroline Perronnet
Direction : Serge Laroche
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Neurosciences
Date : Soutenance le 21/01/2011
Etablissement(s) : Paris 11
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Signalisations et réseaux intégratifs en biologie (Le Kremlin-Bicêtre, Val-de-Marne ; 2000-2015)
Jury : Président / Présidente : Hervé Daniel
Examinateurs / Examinatrices : François Rivier, Cyrille Vaillend
Rapporteurs / Rapporteuses : Jacques Micheau, Alvaro Rendon

Résumé

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L’objectif était d’évaluer l’efficacité de thérapies développées pour traiter la dystrophie musculaire de Duchenne (DMD, due à des mutations du gène de la dystrophine) dans la restauration de déficits cognitifs associés à ce syndrome. Deux pistes thérapeutiques visant à compenser les altérations cérébrales liées à la perte de dystrophine ont été explorées chez les souris mdx, modèle de DMD. Une approche pharmacologique basée sur la surexpression de l’utrophine, homologue de la dystrophine, n’améliore pas les déficits comportementaux des souris mdx. Par contre, une intervention génique basée sur l’épissage de l’exon muté conduit à la restauration d’une dystrophine endogène et une récupération d’altérations cérébrales comme l’agrégation des récepteurs GABAA et la plasticité synaptique hippocampique. Ceci suggère un rôle de la dystrophine dans la plasticité du cerveau adulte et l’applicabilité de cette approche de thérapie génique au traitement des altérations cognitives de la DMD.